AN II 161 de novembre 2016

EDITORIAL

Manifester pour la réhabilitation des fusillés de la 1ère guerre mondiale, au fait, pour quoi faire ?

Par exigence de justice, bien sûr ! Mais pas seulement.

Chaque jour qui passe nous raconte ses drames liés à la situation des réfugiés venus en France d’Asie et d’Afrique, après avoir fui le contact direct de guerres qui semblent n’en jamais finir, ou tout simplement une situation économique rendue insupportable par les conflits en cours. Les autorités de la République semblent n’avoir d’autre solution que de déplacer ces populations, comme on déplace un problème.

Le Congrès national de la Libre Pensée 2016 de Bourg-lès–Valence a bien sûr condamné les bombardements et les destructions menés partout dans le monde. « La guerre est sur tous les continents et massacre des centaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards. De plus, « Le déplacement forcé atteint un niveau sans précédent. 65,3 millions de personnes étaient déracinées à la fin de 2015" selon le rapport annuel du HCR de l'ONU (20 juin 2016). »

 « La Libre Pensée exprime sa totale empathie avec les migrants qui veulent fuir la barbarie et la mort. Elle en appelle à la solidarité internationale pour leur apporter aide et secours et pour faire respecter  leur désir d’installation dans le pays de leur choix. »

La guerre est une barbarie.

La Libre Pensée a rappelé son engagement anti-militariste et réaffirmé le principe du droit des peuples à disposer d‘eux-mêmes. Elle a exigé l’arrêt des interventions militaires extérieures dans tous les pays. « L’action ininterrompue et unitaire de la Libre Pensée pour la réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple est la marque d’une volonté de dire Non à la Guerre et de promouvoir le droit de dire Non à l’oppression et aux massacres de la barbarie militariste. »

Sommes-nous en guerre ? Curieuse question, après tout. Les populations du Moyen-Orient qui subissent les bombardements des « alliés » occidentaux, provoquant la destruction des villes et la mort de populations civiles ne se la posent pas. S’il y a guerre, elle est d’une certaine manière « unilatérale », sauf quand elle se rappelle à nous par l’action de terroristes fanatisés. Ou par la fuite panique de ces malheureux prêts à risquer leur vie pour entreprendre une traversée en bateau, ou simplement monter dans un camion sur une voie d’autoroute.

Il est une autre forme de violence : celle que dénonçait Jaurès contre le peuple, de la part des possédants. « Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, (…). Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et c’est en silence qu’elle le broie. »

Guerre organisée depuis les bureaux de l’Union européenne, et relayée par les gouvernements. On trouvera le texte du discours de Jaurès aux pages 10 et 11 de ce n° de l’An II.

Dès lors, Comment s’étonner de la crise politique qui secoue tous les partis institutionnels postulant aux présidentielles prochaines, à commencer par celui du président en exercice, qui vole au secours des intérêts patronaux et s’attache à satisfaire les desiderata de la Commission européenne ? Comment s’étonner que le même président – amnésique au sujet des « fusillés pour l’exemple » ait décidé d’exporter la guerre ?

Impossible, car tout est lié.           P.G.

LAICITe rhone  

Collomb et Wauquiez en audience pontificale

Le maire (PS) de Lyon et le président (LR) d’Auvergne/Rhône-Alpes rencontreront le Pape François, le 30 novembre prochain en compagnie de plus de 200 femmes et hommes politiques de la région. Non pas contraints et forcés, comme le futur Empereur Henri IV à Canossa, mais en réponse à l’invitation gracieuse de Mgr Barbarin, à l’occasion du « Jubilé de la miséricorde ».

D’après le magazine Lyon Mag, Monseigneur Barbarin affirmerait « ainsi un peu plus son importance, en étant le seul grand représentant des catholiques de France auprès du souverain pontife ». Il aura d’ailleurs été reçu quelques jours plus tôt au sujet des affaires de pédophilie.

Mais qu’est-ce qui fait courir M. Collomb ? Le diocèse explique que « parfois, les élus peuvent se retrouver écartelés entre les décisions qu’ils doivent prendre, et – le cas échéant – leur engagement catholique. Comment concilier les deux ? Notre déplacement au Vatican a pour but de les aider à trouver des réponses. » De la part de l’Eglise, il s’agit ouvertement d’une opération de corruption anti-laïque – ce qui ne saurait surprendre. Rien de nouveau de ce point de vue, si ce n’est que ce qui fut longtemps secret, puis discret, s’affiche désormais en place publique.

  1. M. Collomb répond présent et compte même laisser la Métropole prendre en charge sa rencontre avec François (1000 euros d’avion, de repas et d’hébergement pour chacun des participants), dans la mesure où « il aura à Rome plusieurs rendez-vous politiques et économiques ». Pour sa part, M. Wauquiez semble avoir mis la Région devant le fait accompli.

 FOURVIERE : nouveaux travaux sur fonds publics

 

La Fondation Fourvière a annoncé qu’elle allait se lancer dans un vaste et nouveau chantier : trois ans de travaux pour la réalisation d’un pavillon d’accueil, la création d’un centre d’exposition, de réception et de séminaires et la réalisation d’un parcours souterrain. « Il se trouvera en sous-sol de l’esplanade et retracera l’histoire du site et de son histoire », précise la Fondation Fourvière. « Les piétons auront davantage de place et un chemin belvédère contournera la basilique par son chevet »

Les travaux, prévus pour se terminer fin 2019, sont estimés à 16 millions d’euros sur cinq ans (2015-2020). Huit millions seront apportés par le diocèse de Lyon et les collectivités, et trois millions par le mécénat. Pour le reste, la Fondation lance un appel aux dons, comptant sur « la générosité du public ».

Pour la « petite » histoire (elle n’est jamais très grande avec le présentateur-essayiste lyonnais) : Stéphane Bern apporte son soutien au projet de rénovation, dont il est en quelque sorte le « parrain ». 

 

Stéphane Bern à

Fourvière

 

Messe municipale à Pusignan

Nos lecteurs nous signalent : la mairie, qui a déjà fait restaurer  les deux églises de la commune (soit plus de 200 000 euros) a cédé la salle municipale « Odyssée » à la paroisse de Pusignan, le 10 octobre dernier,  pour la « Messe de rentrée des trois paroisses » : Jons, Jonage et Pusignan.

Hélas ! Pusignan est loin d’être la première commune dans ce cas. Cette pratique s’est banalisée.

Interview de SYLVIE BOLEA

 

Sylvie Bolea est secrétaire nationale du SNFOEP (Syndicat National Force Ouvrière de l’Enseignement Privé). Son point de vue est particulièrement intéressant quand on sait que de nombreux enseignants travaillent comme contractuels dans le privé pour des raisons alimentaires et pas idéologiques ou religieuses.

 

L’An II - Sylvie, une réforme de l’évaluation des enseignants est en préparation. Quelles en seront les conséquences pour les personnels de l’enseignement privé ?

 S B : - Le chef d’établissement n’est pas notre employeur, il n’est pas non plus employé ni salarié du Rectorat. Il est salarié par l’OGEC (Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique) et il reçoit une lettre de mission de l’évêque. S’il assure désormais les entretiens d’évaluation, il y aura problème pour tous les personnels qui n’entendent pas s’investir dans tout ce qui relève de la catéchèse ou de la pastorale.

La loi Debré comporte la référence à la « liberté de conscience » des enseignants.

Ainsi un refus de participation à la pastorale ne peut pas être un motif de refus pour l’emploi ou la mutation d’un enseignant dans le privé.

Avec la grille d’évaluation « par compétences », le chef d’établissement pourra pénaliser l’enseignant.

C’est ce que permet par exemple l’item 7 : « Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les partenaires de l’école/l’établissement ».

 L’item 8 « Coopérer avec les parents d’élèves » aura des conséquences puisque les parents paient et vont donc se trouver en situation de « juger » l’enseignant.

 L’item 1 pose encore un autre problème (« Maîtriser les savoirs disciplinaires et leur didactique ») : de plus en plus les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux invoquent les compétences disciplinaires pour refuser les validations de stage qui permettent l’emploi sur un contrat définitif.

Quant aux suppléants, ils seront encore plus corvéables. Le « caractère propre » des établissements et le rôle des chefs d’établissements s’en trouvent renforcés, sans autre contrôle que celui de la hiérarchie catholique.

 L’An II : - Peut-on, avec cette réforme, continuer à accepter la pseudo-justification de la loi Debré qui, selon ses défenseurs, « contribuerait à l’offre de service public » ?

 S B : - L’autonomie des établissements, voulue et revendiquée par l’enseignement catholique, risque d’accentuer le côté religieux de cet enseignement. Des livrets anti-IVG, édités au nom de la fondation Lejeune, ont fait polémique récemment dans les media. On peut s'attendre à d’autres incidents de ce genre.

 L’An II : - Penses-tu que la réforme du collège puisse avantager l’enseignement privé ?

 SB : - Je ne le pense pas, pour deux raisons : tout d’abord les DHG (Dotations Horaires Globales) sont délivrées par le Rectorat, selon la même règle pour le public et le privé ; d’autre part les classes sont tout aussi surchargées dans le privé. Cependant, comme celui-ci peut demander un paiement aux parents, il peut éventuellement proposer des options supplémentaires sur des heures « hors contrat ».

Il n’est pas du tout sûr que le s parents soient tous disposés à payer.

La seule chose qui ne s’applique pas, c’est l’organisation de la pause méridienne.

Cette question est liée au code de l’Éducation, où il est dit que les établissements privés ont le droit d’organiser la journée comme ils le souhaitent. C’est ce qui se passe dans le primaire avec la réforme des rythmes scolaires.

Communiqué national de la fnlp

 Crèches chrétiennes dans les bâtiments de la République :

Rendre des arrêts ou rendre des services ?

La Fédération nationale de la Libre Pensée, qui est à l’origine de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État, entend tout faire pour faire respecter la laïcité de l’État.

C’est pourquoi, elle est à la source des recours contentieux contre les décisions de collectivités publiques qui imposent la présence de crèches chrétiennes dans les bâtiments de la République.

Elle entend aller jusqu’au bout de cette affaire et épuiser toutes les voies de recours possibles.

 Les choses sont pourtant simples

La République est laïque et elle assure la liberté de conscience de tous les citoyens et citoyennes et de chaque citoyenne et citoyen. C’est pourquoi « l’État s’arrête où commence la conscience », selon la belle formule de Francis de Pressensé. La République est neutre en matière métaphysique.

Pour respecter la liberté de conscience de nos concitoyens, elle ne doit afficher aucune préférence religieuse.

Même un esprit étroit, réactionnaire et xénophobe, de quelqu’un concourant à une primaire présidentielle, devrait pouvoir comprendre cela.

Tel ne semble pas être le cas aujourd’hui, car derrière « l’affaire des crèches », il y a bien autre chose.

Il y a la volonté de quelques croisés en mal de mise à sac et de prise de Jérusalem, « pour bouter le Sarrazin hors de France », d’instituer une nouvelle guerre de religions dans notre pays.

En effet, comment peut réagir un de nos concitoyens d’origine arabo-musulmane, quand il assiste à une campagne hystérique pour traquer « tout signe de culture musulmane » (voile, burqa, burkini, main de Fatma) dans un domaine où il devrait être librement autorisé, puisqu’il ne dépend pas de la sphère publique que régit le principe de laïcité ;  alors que dans les endroits où la laïcité devrait s‘appliquer, à savoir  les bâtiments de la République, on autoriserait la présence de crèches chrétiennes, dont même un esprit simplet ne peut nier qu’il s’agit d‘un symbole chrétien ?

On voudrait inciter à des affrontements communautaristes qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Il est vrai que pour justifier « l’état d’urgence permanent », rien de vaut une atmosphère de guerre civile entre « communautés religieuses ».

 Que va-t-il se passer maintenant juridiquement ?

Devant la cacophonie juridique instituée par des décisions d’instances de justice administrative qui, sur la base de mêmes faits en interprétant les mêmes textes de loi, aboutissent à des décisions contradictoires, on attend du Conseil d'État qu’il remettre de l’ordre dans le chaos juridique et qu’il fixe une ligne de droit.

C’est donc avec un certain étonnement que la Libre Pensée a pris connaissance des conclusions du Rapporteur au Conseil d'État qui préconise de casser les deux arrêts de Cour d’appel administrative et de rejuger les affaires. En matière footballistique, c’est remettre la balle au centre et demander que le match soit rejoué. Il n’y a donc objectivement aucune raison de penser que le trouble juridique cessera, puisqu’on recrée les conditions de son existence.

Par ailleurs, conditionner la présence de crèches chrétiennes dans les bâtiments de la République en demandant qu’elles ne soient pas « religieuses », c’est faire un tour de force qu’aucun magicien ne pourrait faire :

une crèche chrétienne est un symbole religieux : Marie,  Joseph, Jésus sont des personnages du Nouveau-Testament chrétien. La discussion reste ouverte sur l’âne et le bœuf.

La solution de sagesse consisterait à rappeler l’esprit et la lettre de la loi de 1905 et d ‘indiquer, comme l’a fait le vadémécum de l’Association des Maires de France : au nom de la laïcité, les crèches chrétiennes n’ont pas leur place dans les bâtiments de la République, maison commune de TOUS les citoyens, quelles que soient leurs opinions religieuses ou non-religieuses.

Il existe, quand même, suffisamment d'endroits où l’Église catholique peut mettre ses crèches, à commencer par ses églises, cela pourrait même y amener le public qui semble lui faire défaut. L’adage populaire ne dit-il pas : chacun chez soi ? Ce que Victor Hugo avait traduit par la formule : l’État chez lui, l’Église chez elle !

 La Laïcité ne peut être à géométrie variable selon la religion à laquelle elle s’applique

 Paris, le 21 octobre 2016

 

Fédération du Rhône de

la Libre Pensée et d’Action Sociale

 

Le monument aux morts  de Dardilly (Rhône) :

« Contre la guerre - A ses victimes -  A la fraternité  entre les peuples

Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes du Rhône

 

A l’initiative de la Fédération Nationale de la Libre Pensée

Pour la réhabilitation collective des

Fusillés pour l’Exemple de la Guerre 1914-1918

rassemblement national

le 11 novembre 2016 à 11h30

devant le monument aux morts pacifiste

de la commune de Gentioux (Creuse)

Durant la Première Guerre Mondiale (1914-1918), en quatre ans de conflit,

  • 195 000 soldats dont 35 000 officiers eurent affaire à la justice militaire.
  • 2 500 furent condamnés à mort pour désobéissance,
  • 639 furent fauchés par des balles françaises par les pelotons d’exécution pour l’exemple,
  • les os de milliers d’autres ont blanchi dans les bagnes d’Afrique du Nord.
  • A cela s’ajoutent les exécutions sommaires.

Une quarantaine de Fusillés pour l’exemple furent réhabilités jusque dans les années 1930.

Près de cent après, il en  reste  600 dont l’honneur  n’a pas été rétabli.

La Justice humaine exige que les 639 Fusillés pour l’exemple soient réhabilités collectivement par une démarche de la République.

Ils avaient le droit de dire NON à la guerre et aux massacres.

C’est ce droit de dire NON à l’horreur que la Libre Pensée et tous ceux qui combattent avec elle le Mouvement de la Paix, l’Association Républicaine des Anciens Combattants, l’Union Pacifiste de France, de nombreuses sections de la Ligue des Droits de l’Homme - veulent voir reconnu par l’acte solennel et symbolique de réhabilitation collective des 639 Fusillés pour l’exemple.

En 1998 Lionel Jospin déclarait qu’il fallait « réintégrer les fusillés pour l’exemple dans la mémoire collective». En 2008 Nicolas Sarkozy reconnaissait « que les fusillés pour l’exemple n’étaient pas des lâches ». Aujourd’hui François Hollande, tournant le dos à la réhabilitation, reniant l’engagement pris par le Président du Conseil général de Corrèze qu’il était, a fait installer un espace pour les fusillés au Musée des Invalides. Les fusilleurs et les fusillés sous le même toit !

Pour les descendants des fusillés pour l’exemple, pour leurs rendre honneur et dignité une seule mesure s’impose : la « Réhabilitation collective ! »

Il faudra bien qu’un jour, les gouvernements de droite ou de gauche réparent cette lâcheté, celle du refus de rendre justice pour les victimes des pelotons d’exécution. 

Ce rassemblement national à Gentioux dans la Creuseoù, depuis 1988 sans discontinuer, à l’initiative de la Libre Pensée, des centaines de pacifistes, d’antimilitaristes, de libres penseurs, de laïques et d’humanistes se rassemblent chaque 11 novembreen précèdera un autre, au cours du 2éme Trimestre 2017 sur la ligne de front, près du chemin des Dames à Roucy dans l’Aisne, où six soldats furent fusillés pour l’exemple. Il sera aussi  le prélude à la cérémonie qui verra l’inauguration du monument qui rendra hommage, honneur et justice aux 639 Fusillés pour l’exemple de 1914-1918 que la Fédération Nationale de la Libre Pensée a pris l’initiative d’ériger, quelque part sur la ligne de front.

La République réhabilitera les Fusillés ! Nous sommes aussi la République!

A Gentioux, nous célébrerons les mutineries de 1917 qui furent le sursaut des révoltes pacifistes et internationalistes de milliers de soldats qui refusaient de mourir pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs.

Bien entendu, cela sera aussi l’occasion de rendre hommage aux soldats russes de la première brigade, qui se sont mutinés durant l’été 1917, dans le camp militaire de la Courtine, à quelques kilomètres de Gentioux, en constituant leur soviet. La Fédération de la Creuse de la Libre Pensée est d’ailleurs à l’origine de l’érection d’un monument à la Courtine, dont elle est propriétaire, qui rappelle cet évènement historique.

La Libre Pensée entend ainsi amplifier le mouvement profond qui vient de tout le pays pour la réhabilitation collective et qui compte déjà : 31 Conseils généraux, 6 Conseils régionaux, 2 000 Communes. Un sondage réalisé pour le compte du journal l’Humanité a montré que 75% des citoyens demandaient que Justice soit rendue aux Fusillés et à leurs familles.

Nous vous appelons à vous rassembler le 11 novembre, avec la Libre Pensée,  autour de monument aux morts pacifiste de La commune de Gentioux, pour :

  • · dénoncer la barbarie et la sauvagerie de la guerre, et exprimer notre refus des guerres, de toutes les guerres,
  • · manifester notre sentiment de révolte face au traitement honteux infligé aux réfugiés venant de territoires où sévissent les guerres dont les grandes puissances sont responsables,
  • · réaffirmer notre exigence de la réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple de la guerre de 14-18.

INSCRIVEZ-VOUS

pour aller au Rassemblement national à Gentioux (Creuse), le 11 novembre 2016 !

Nous mettons en place un transport collectif

Les 110 rassemblements pacifistes traditionnels autour des monuments et des lieux symboliques pacifistes auront lieu aussi dans les villes et les villages, pour la plupart les 12 et 13 novembre 2016

A LYON RASSEMBLEMENT PACIFISTE TRADITIONNEL

à l’appel de la  LDH – l’ARAC – du MOUVEMENT DE LA PAIX – de la Fédération du Rhône de la LIBRE PENSEE – du Cercle E. HERRIOT et de  l’Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes du Rhône de l’Union Départementale F.O. et de L’Union Départementale C.G.T.

LE 12 NOVEMBRE APRES-MIDI

AU MONUMENT AUX MORTS DE LYON (Sur l’Ile du Souvenir au Parc de la Tête d’Or).

Un appel spécifique est en cours de finalisation avec les associations et organisations amies.

Question à l'étude

Proposée par la Fédération des Hauts-de-Seine

« Syndicalisme et Laïcité »

La laïcité est un système institutionnel qui vise à l’affirmation de la liberté de conscience et à l’émancipation de chacun. Elle affirme la neutralité de l’Etat et des services publics en matière  métaphysique.

Le syndicalisme vise, in fine,  à l’émancipation intégrale. Il regroupe les salariés indépendamment de leurs convictions métaphysiques. Voici ce que dit la Charte d’Amiens, adoptée en 1906, par la vieille CGT : « « Le Congrès confédéral d'Amiens confirme l'article 2, constitutif de la CGT :

« La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat... Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l'œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme : d'une part il prépare l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste, et d'autre part, il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.

Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d'avenir, découle de la situation des

salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d'appartenir au groupement essentiel qu'est le syndicat.

Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l'entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu'afin que le syndicalisme atteigne son maximum d'effet, l'action économique doit s'exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n'ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ».

Y-a-t-il un rapport entre ces deux conceptions (Laïcité et Charte d’Amiens) ? Si oui, lequel ?

Le combat de défense de la laïcité a toujours été porté par le syndicalisme qui se réclame de la Charte d’Amiens. Pourquoi ?

Ce combat est-il toujours d’actualité et doit-il être réaffirmé ?

Y-a-t-il une rencontre possible et nécessaire entre la Libre Pensée et le Mouvement ouvrier syndical organisé ?

 « Violence patronale, violence ouvrière »

(Jaurès et Clemenceau, 1906)

Jean Jaurès : J’estime que l’action légale peut être aujourd’hui plus puissante, plus efficace que l’action convulsive. Nous voulons demander à la classe ouvrière de s’organiser légalement pour échapper à toute tentative et à toute possibilité de violence ; mais, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas être les dupes de l’hypocrisie sociale des classes dirigeantes. [...]

Ce qu’elles entendent par le maintien de l’ordre…, ce qu’elles entendent par la répression de la violence, c’est la répression de tous les écarts, de tous les excès de la force ouvrière ; c’est aussi, sous prétexte d’en réprimer les écarts, de réprimer la force ouvrière elle-même et laisser le champ libre à la seule violence patronale.

Ah ! Messieurs, quand on fait le bilan des grèves, quand on fait le bilan des conflits sociaux on oublie étrangement l’opposition de sens qui est dans les mêmes mots pour la classe patronale et pour la classe ouvrière. Ah ! les conditions de la lutte sont terriblement difficiles pour les ouvriers !

La violence, pour eux, c’est chose visible…

 

  1. M. le Ministre de l’Intérieur (Georges Clemenceau) : Fressenneville (1) se voit, ce n’est pas un écart de langage, cela !

Jean Jaurès : Oui, Monsieur le Ministre, la violence c’est chose grossière…

  1. M. le Ministre de l’Intérieur : Cependant, elle ne vous frappe pas !

Jean Jaurès : … palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges. Le propre de l’action ouvrière, dans ce conflit, lorsqu’elle s’exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale.

Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et c’est en silence qu’elle le broie. [...]

La même opposition, elle éclate dans la recherche des responsabilités. De même que l’acte de la violence ouvrière est brutal, il est facile au juge, avec quelques témoins, de le constater, de le frapper, de le punir ; et voilà pourquoi toute la période des grèves s’accompagne automatiquement de condamnations multipliées.

Quand il s’agit de la responsabilité patronale – ah ! laissez-moi dire toute ma pensée, je n’accuse pas les juges, je n’accuse pas les enquêteurs, je n’accuse pas, parce que je n’ai pas pu pénétrer jusqu’au fond du problème, je n’accuse pas ceux qui ont été chargés d’enquêter sur les responsabilités de Courrières (2), et je veux même dire ceci, c’est que quel que soit leur esprit d’équité, même s’ils avaient le courage de convenir que de grands patrons, que les ingénieurs des grands patrons peuvent être exactement comme des délinquants comme les ouvriers traînés par charrettes devant les tribunaux correctionnels, même s’ils avaient ce courage, ils se trouveraient encore devant une difficulté plus grande, parce que les responsabilités du capital anonyme qui dirige, si elles sont évidentes dans l’ensemble, elles s’enveloppent dans le détail de complications, de subtilités d’évasion qui peuvent dérouter la justice. [...]

Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité.

Vous me disiez, monsieur le ministre, que nous vous accusions d’avoir caché un cadavre ; non, nous ne vous avons pas accusé d’avoir caché un cadavre, mais il y a 1 400 cadavres que la société capitaliste est en train de cacher ! »

  1. 1. Commune de la Somme où, en 1906, une grève dans la serrurerie avait provoqué une émeute. Le château du principal patron de la commune  fut incendié. Plusieurs grévistes furent arrêtés et incarcérés.
  2. 2. Commune du Pas-de-Calais qui fut le théâtre de la  plus meurtrière catastrophe minièred'Europe, le samedi 10 mars 1906, qui fit officiellement 1 099 morts. Un coup de grisou suivi d'un coup de poussier dévasta 110 kilomètres de galeries. Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants furent abandonnées et une partie de la mine condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Le 30 mars pourtant, vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens. Un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.  La catastrophe provoqua une crise politique et un mouvement social qui débouchèrent sur l'instauration du repos hebdomadaire.

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N° 314        Dossier « Rome-Washington »

 
 
     
     

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Populismes, migrations et interventions "libératrices" : tout est lié

 

Les européens s'alarment en général à juste titre de la montée des "populismes" liés aux graves crises économiques et migratoires de notre époque.

Mais ce populisme inquiétant qui fait tache d'huile (et fait tache !) ne fait que traduire le désarroi des peuples sur leur avenir et celui de leurs enfants.

Et comme toujours, beaucoup sont tentés à défaut d'alternatives démocratiques crédibles de faire confiance à des démagogues tendance autocrates leur promettant la fin de leurs inquiétudes. 

Curieusement le mot vilipendé "populisme" qui est usuellement rattaché à l'extrême-droite en Europe (pas toujours, il sert aussi à discréditer un peu à gauche, par exemple en mettant tout le monde dans le même sac...) n'a pas toujours eu la connotation péjorative qui lui est attribuée de nos jours. 

Il désignait initialement un courant progressiste né à la fin du XIXème siècle qui fut, en particulier aux USA, engagé dans les réformes sociales du "New Deal" ou du mouvement des Droits Civiques qui était légitimement attaché à soulager la misère des travailleurs pauvres condamnés à vivre dans des taudis comme des rats (comme souvent l'ont été nombre de nos propres ancêtres) et leur procurer des conditions de vie et de travail décentes. 

Quel esprit malveillant peut s'élever contre cela ?

Le mot "démagogues" fait donc très bien l'affaire pour désigner les profiteurs électoraux de tous bords qui fleurissent toujours quand les peuples doutent de leur avenir et de leurs dirigeants.

On s'étonne donc que dans nos pays en grave  crise démocratique où, grâce à la "concurrence libre et non faussée", "les travailleurs détachés", les délocalisations, les licenciements boursiers, la dérégulation sociale et fiscale, tous ces fléaux ayant été encouragés ou pour le moins non freinés ni entravés par les caciques de l'UE enfermés dans leur croyance aveugle en l'idéologie néolibérale, que le travail décemment payé et stable soit devenu un luxe inaccessible pour beaucoup. Et que les travailleurs, y compris les immigrés de vieille date, s'inquiètent d'un afflux incontrôlé de migrants pour  qui il est instamment demandé de faire de la place.

"Wir schaffen das !  -  On va se débrouiller !" a dit Mme Merkel à ses compatriotes dont beaucoup sont déjà astreints par force à de  minables petits boulots sous-payés sous peine de se voir supprimer leurs maigres allocations de survie (loi Hartz IV) et inquiets de voir arriver un flot démesuré et famélique de "gastarbeiter" (travailleurs-invités !) Et cela déclenche des polémiques sans fin sur leurs cultes, leurs coutumes, leurs langues et surtout leur capacité à s'intégrer, dont certaines aussi grotesques que sur le "burkini" que quasiment personne n'a jamais vu qu'en photos étalées dans une presse surtout avide de faire du buzz tout en en étouffant les questions de fond. Ceux qui s'interrogent sur l'infériorité supposée des victimes de ces conflits géostratégiques pétro-gaziers où la religion n'est là que pour fournir une motivation "spirituelle" à des  combattants, devraient s'intéresser un peu plus aux chefs-d'œuvre innombrables générés par les très anciennes civilisations d'où ils proviennent, de nos jours si méprisées par les imbéciles ignorants. 

Car la vraie et bonne question serait plutôt de se demander pourquoi des gens qui avaient dans leurs

pays des logements, des familles, des métiers, en bref une vie normale se précipitent en masse sur des routes terrestres et maritimes très dangereuses ou mortelles qui ne les amènent que dans des culs-de-sac avilissants et des situations kafkaïennes. 

Car la vocation et le désir de la très grande majorité des êtres  humains est bien de vivre dans le pays où ils sont nés et où ils parlent leur langue. Mais pour cela il faudrait qu'ils y aient des conditions de vie décentes et qu'il y règne la paix. Sauf les cas isolés de jeunes gens curieux et aventureux, l'émigration est toujours provoquée par une situation intenable dont les vraies causes sont à examiner.

Du Dr Mossadegh chassé par la CIA en Iran (1953) à la Syrie ravagée (depuis 2011) en passant par le dépeçage de la Yougoslavie, l'Irak et l'Afghanistan envahis, la Lybie détruite, le Honduras, l'Ukraine, le Brésil, etc, (la liste est interminable), où et qui sont les vrais instigateurs de cette kyrielle de "coups", de "regime change", d'expropriations, de spoliations de ressources, d'invasions, de tragédies, d'exodes, de renversements bien orchestrés de gouvernements légaux représentés à l'ONU, toutes ces actions violant pourtant délibérément les lois internationales interdisant de s'immiscer dans les affaires intérieures de nations souveraines ?

Et nous, français, que ferions-nous si une coalition étrangère se mêlait (et généralement à l'insu ou contre la volonté de leurs peuples qui paieront la note par leurs impôts, leur dette "souveraine" et l'austérité infligée à leur population), de vouloir changer par la tromperie, la duplicité ou la  force nos institutions, nos lois, notre gouvernement, même si celui-ci ne nous convient pas, pour nous imposer ses propres règles sous le fallacieux prétexte qu'elles seraient "meilleures" ? Pour qui ? Et en sommes-nous définitivement à l'abri ?       

 RJ

L’idée fixe des cléricaux : à bas 1789 !

 Sous la signature de Dominique Mentré,  président du Foyer ND des Sans-abri de Lyon,  dans leur bulletin  de sept. 2016, on  lit : «  Notre pays est aujourd’hui empêtré dans une confusion de langages et d’idées étroitement liée à la primauté du droit issu de 1789, où toute référence à plus grand que l’homme a été anéantie. »

 Ce  monsieur s’attaque évidemment à la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de  1789 que le pape Pie VI allait condamner parce qu’elle supprimait toute référence à Dieu, privait les hommes de toute transcendance , c’est-à-dire mettait fin au monopole politique de l’Église catholique.

Nos bons apôtres d’évêques viennent de diffuser une lettre pastorale de même style - comme par hasard - qui s’en prend vivement à la laïcité accusée de vouloir imposer «  une sorte de neutralisation religieuse de cette société, en expulsant le religieux de la sphère publique vers le seul domaine privé où il devrait rester caché… »

La LP nationale a répliqué  par  un communiqué :

«  Bien entendu, les Évêques ne peuvent accepter que la religion catholique soit reléguée à la seule sphère privée et ils revendiquent qu’elle reprenne la place dirigeante qu’elle avait, sous l’Ancien- Régime, dans  l’État et  la société. Car sous un discours masqué, c’est aussi la démocratie politique républicaine de délégation issue de la Révolution française qui est remise en cause. »                            

MP 19 octobre 2016

Etienne dolet

 AMIS d’ETIENNE DOLET, SALUT !

Nous ne sommes pas  de ceux qui renoncent jamais à la défense de la liberté de pensée et à la liberté d’expression. Le refus de la municipalité de LYON de voter une subvention pour la réalisation de la peinture murale du « BANQUET des HUMANISTES » ne nous arrêtera pas.

Je viens d’informer la municipalité  que  « l’association des Amis d’Etienne Dolet espère pouvoir conduire à son terme, matériellement et financièrement, le projet de peinture murale – le Banquet des Humanistes - sur le mur de l’école Etienne Dolet. Le projet, plus modeste pour être moins coûteux, respectera le cadre de l’accord de principe et de l’autorisation de réalisation fournis au nom de la municipalité par M. Jean-Louis Touraine, votre 1er adjoint  par courrier du 3 juillet 2013 (Ref : JLT/DD/MP). Il s’agira toujours d’honorer l’Humaniste Etienne DOLET au milieu de ses amis de la Renaissance, au nom de la défense de la liberté de pensée et de la liberté d’expression. »

Dans le même courrier nous demandons la remise en état du mur de l’école, travaux qui « peuvent être pris en compte techniquement » nous avait-on écrit à deux reprises.

Nous ne disposons pour l’instant que de la maquette du dessin déjà publié par nos soins en photo-montage. Il peut y en avoir d’autres.  On choisira. 

Nous ouvrirons une souscription en temps voulu. Les donateurs bénéficieront d’une remise d’impôts de 66%.

N’hésitez pas à donner votre avis.

Lyon  le 19 octobre 2016  - Marcel PICQUIER

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